#17/ Un vent de Zéfir
Bizarr décrocha malgré que le numéro lui était inconnu, et une voix masculine à l ‘accent soviétique fortement prononcé se fit entendre.
« Bonjour Monsieur?C ‘est pourquoi svp ? » commença Bizarr
« Madame de Oufskov à l ‘appareil je vous prie ! Je crois que votre chat se trouve chez moi, mais il a eu un petit soucis avec mes cactus en jouant les acrobates volants... »
Bizarr croit à une blague d ‘abord en entendant la voix rauque et virile de Oufskov, puis se ravise et s’ excuse comprenant qu’il s ‘agissait de Zefir.
« oh pardon, heu.... donc vous avez mon chat? ? » demanda t il ?
« Je suppose, dit elle, vous êtes bien Mr Comsé Bizarr ? »
« Oui oui c ‘est moi! ! mais où êtes vous svp que je vienne le récupérer ? « dit il d ‘un air pressé.
« Je vous envois mon adresse par texto,mais il faudra quand meme s ‘assurer du consentement de votre chat » dit elle
« Comment ça du consentement de mon chat?? ? « s ‘inquiéta t il le sanglot dans la voix.
Sachenka l’entendit et ajouta : » mais noooon c ‘est une blague! ! c ‘est juste que pour l ‘attraper là ça va être compliqué, parce qu’il est rempli d ‘épines, du coup il me souffle »
Ni une ni deux, Bizarr grimpa dans sa 2 cv customisée, et se rendit chez elle, le coeur sortant de la poitrine.
Quand il arriva à l ‘adresse du cabinet de Sachenka,il prit peur en voyant sa plaque professionnelle et hésita avant de sonner.
Mais l ‘appel du Zefir était plus fort et il sonna enfin.
Sachenka ouvrit toujours avec les gants de jardin qu ‘elle avait enfilés pour ne pas se faire griffer par le dit Zefir et Bizarr et elle firent connaissance.
Bizarr apercevant Zefir caché dans un coin du balcon se mit à pleurer et raconta à Sachenka la fugue, et l ‘absence de Zefir depuis trois semaines, son désespoir.
C ‘est vrai que Bizarr avait une allure pitoyable, le poil long et revêche de sa barbe, les cheveux en pétard, il faisait négligé sur lui.
Sachenka lui fit remarquer qu’il était bien trop attaché à ce matou et que le Zefir en question le lui avait manifesté en prenant le large.
Dubitatif, il écoutait l ‘oeil larmoyant et concéda : » mais qu ‘est ce que je dois faire alors? ? »
Sachenka qui ne perdait jamais le nord, lui proposa un rv pour qu’il vienne parler de son chat, lequel aurait du coup récréation/temps libre au moins une fois par semaine.
Bizarr accepta du moment qu’elle lui rendit le matou, et il commença sa psychanalyse enlisée des la semaine suivante.